Ouvrages et auteurs en Alchimie

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Abraxa (Ercole Quadrelli)

Myriamiste et rédacteur de la revue Ur&Krur sous le nom d'Abraxa.


Agricola Johannes

Né le 20 avril 1494 et mort 22 septembre 1566.

Surnommé Magister Islebius, parce qu'il était d'Eisleben en Saxe, il fut un des principaux coopérateurs de Luther. Il soutenait que la Loi (mosaïque) est inutile pour être sauvé, que seule la foi compte pour le salut. Par là il donna naissance à la secte des Antinomiens (c'est-à-dire adversaires de la loi), nom qui fut donner à cette doctrine par Luther lors de ses querelles avec Jean Agricola en 1527-1528 et 1537-1540.


Albert le Grand

Né entre 1193 et 1206 à Lauingen et mort en 1280 à Cologne.

Albrecht von Bollstädt connu sous l'appellation saint Albert le Grand, était dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste et alchimiste germanique. Il fut professeur de renom au XIIIe siècle et notamment le maître de Thomas d'Aquin.


Alembert et Diderot L'encyclopédie

L'encyclopédie (1747-1765)

À partir de 1747, à 34 ans, Diderot dirige et rédige, avec D'Alembert, l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Il s'investira dans la rédaction, la collation, la recherche, la réalisation des planches de 1750-1765. Il a personnellement rédigé le Prospectus (paru en 1750) et plus d'un millier d'articles.


Alleau René

Né en 1917.

Il a dirigé la collection Bibliotheca hermetica aux éditions Denoël qui recueillit des textes anciens où s'expriment les grands noms de l'alchimie. Il collabore au bimédia Symbole consacré à la pensée traditionnelle et à l'ésotérisme.


Anonymes


Artéphius

Il vivait vers 1130.

Artéphius était un philosophe juif ou arabe. Il cite Adfar et est lui même cité par Roger Bacon.


Atwood Mary Anne

Né en 1817, mort en 1910.


Aurach Georges


Bacon Roger

Né en 1214, mort en 1294.

Roger Bacon surnommé Doctor mirabilis (« Docteur admirable ») en raison de sa science prodigieuse, philosophe, savant et alchimiste anglais, considéré comme l'un des pères de la méthode scientifique.


Balsamo (Cagliostro) Joseph

Né à Palerme en Sicile le 2 juin 1743 et mort dans la prison pontificale de San MLeo le 26 août 1795


Balzac Honoré de

Né à Tours le 20 mai 1799 (1er prairial an VII) et mort à Paris le 18 août 1850.

Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste, imprimeur, il a laissé une œuvre romanesque qui compte parmi les plus imposantes de la littérature française, avec 91 romans et nouvelles parus (137 prévus) de 1829 à 1852.


Bardeau Fabrice


Barlet


Béguin Jean

Né en1550 et mort en 1620.

Jean Béguin fut médecin de Henri IV et aumônier de Louis XIII[2]. Il voyagea en Allemagne et en Hongrie où il visita les mines d’or et d’argent de Schemnitz. Il est l’auteur du Tyrocinium Chymicum[3], un ouvrage en latin, qui fut traduit en français par Jean-Lucas de Roy sous le titre Les Elémens de chymie de Maistre Jean Béguin, reveus, expliquez et augmentez par Jean Lucas de Roy, 3e édition, Lyon, P. et C. Rigaud, 1624[4]. Dans ce livre, Il décrit la synthèse de l’acétone, qu’il appelle esprit ardent de Saturne et qu’il prépare par pyrolyse de l’acétate de plomb (ou sel de Saturne).


Bernus Alexander von

Né le 6 février 1880 et mort le 6 mars1965


Berthelot Marcellin

Né le 25 octobre 1827 à Paris et mort le 18 mars 1907 à Paris.

Chimiste, essayiste, historien des sciences et homme politique français.


Berthier Pierre

Né à Nemours le 3 juillet 1782 et mort le 24 août 1861.

Pierre Berthier est un minéralogiste et géologue français qui découvrit les propriétés de la bauxite en 1821 dans le village des Baux-de-Provence.


Boehme Jacob

Né à Alt-Seidenberg en 1575 et mort le 17 novembre 1624 à Görlitz.

Théosophe illuminé allemand, un des principaux représentants du mysticisme moderne. Il était surnommé « Philosophus teutonicus ».


Boerhaave Herman

Né le 31 décembre 1668 à Voorhout près de Leyde et mort le 23 septembre 1738 à Leyde.

Il obtient en 1689 un titre de docteur en philosophie à l'université de Leyde. Dans sa thèse, intitulée De distinctione mentis a corpore, il critique les doctrines d'Épicure, de Thomas Hobbes et de Spinoza. Il lut tous les livres de médecine, suivit les dissections de Frederik Ruysch (1638-1731), et apprit en botanique et en chimie tout ce qu'on pouvait savoir de son temps. En 1701, il entre à l'Institut de médecine de Leyde. Dans son discours inaugural, De commendando Hippocratis studio, il affirme prendre le médecin grec comme modèle. En 1709, il devient professeur titulaire de médecine, et il set peu après chargé de la botanique à l'université de Leyde. En 1728, il fut élu à l'Académie des sciences de Paris et deux ans plus tard à la Royal Society de Londres.


Buffon Georges-Louis Leclerc de

Né à Montbard le 7 septembre 1707 et mort à Paris le 16 avril 1788.

Naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste et écrivain français. Ses théories ont influencé deux générations de naturalistes, parmi lesquels notamment Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. La localité éponyme Buffon, dans la Côte-d'Or, fut la seigneurie de la famille Leclerc.Il fut philosophe des lumière et participa notamment à l'Encyclopédie en se chargeant des sciences de la nature.


Burtschell Nikolaus

Né en 1892 etmort en 1952.


Cailleau (SANCELRIEN TOURANGEAU) André-Charles

Né le 17 juin 1731 en Touraine et mort le 12 juin 1798 à Paris.

Libraire français. Il a donné une foule d'almanachs chantants, d'étrennes badines et plaisantes et un dictionnaire des livres rares. On a de lui une collection des Lettres d'Héloïse et d'Abélard ; les Soirées de la campagne, 1766 et un Dictionnaire bibliographique, historique et critiqué des livres rares, composé en grande partie par l’abbé R.. Duclos, 1790, 3 vol. in-8, et augmenté d'un 4e volume par Jacques Charles Brunet en 1802.


Cattiaux Louis

Né le 17 août 1904 à Valenciennes et mort le 16 juillet 1953.

Ecrivain et peintre français.


Charrot

Disciple d'Eliphas Levi.


Chesne Josef du

Né vers 1544 en Armagnac, mort le 20 août 1609.

Sieur de la Violette et Baron de Morence, chimiste, alchimiste, médecin et diplomate français. Il étudie à Montpellier, puis à Bâle où il reçoit un diplôme de médecine en 1573. Il épouse Anne Tyre, petite fille de Guillaume Budé, à Lyon dans les années 1570, et se convertit au calvinisme, religion de sa femme. Il exerce alors certainement la médecine et est le physicien (médecin) de François-Hercule, duc d'Anjou. En 1580 il s’installe à Kassel en Allemagne comme médecin, puis à Genève où il est reçu citoyen en 1584. Elu au conseil des Deux Cent en 1587, il est chargé de diverses missions diplomatiques à Berne, Bâle, Schaffhouse et Zurich (1589-1596). En 1594 il devient membre du Conseil des 60. En 1598, après l’édit de Nantes, il rentre en France, se rend à Paris et devient physicien ordinaire du roi Henri IV. En 1604, il se rend à la cour de Maurice de Hesse-Cassel.


Chevreul Eugène

Né le 31 août 1786 à Angers et mort le 9 avril 1889 à Paris.

Chimiste français connu pour son travail sur les acides gras et la saponification et sa contribution à la théorie des couleurs. Ces travaux lui valurent la médaille Copley en 1857.


Cockren


Cottereau Du Clos Samuel

Né à Paris en 1598 et mort à Paris en 1685

Samuel Cottereau du Clos, dit Duclos est un chimiste français, médecin du roi. Duclos devint membre de l'Académie des Sciences dès sa fondation en 1666 par Colbert. Selon Franckowiak, « Samuel Cottereau Du Clos illustre parfaitement le passage d'une science chimique comme connaissance des principes à une chimie comme science cette fois du vraisemblable ». Il est l'auteur des Observations sur les eaux minérales de plusieurs provinces de France faites en l’Académie Royale des Sciences en l’année 1670 & 1671 (Paris, 1675). Il a aussi contribué, pour la partie chimie, aux Mémoires pour servir à l'histoire des plantes de Denis Dodart (Paris, 1686). La bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne (Paris) conserve des manuscrits de Duclos.


Cremer

Abbé De Westminster, et Frère De L'ordre Des Bénédictins.


Crookes William

Né le 17 juin 1832 et mort le 4 avril 1919.

Il fit ses primaires à l'école de Cheppenham. Sa carrière scientifique a toutefois débuté très tôt, dès ses 15 ans, lorsqu'il fut admis au Collège Royal de Barbecue à Hanover Square à Londres. En 1861, alors qu'il travaillait sur la spectroscopie, il découvrit un nouvel élément chimique qui possédait une raie d'émission vert clair dans son spectre. Il appela cet élément le thallium à partir du grec ancien thallos, : « pousse verte ». Lors de ses investigations sur la conduction de l'électricité dans des gaz à faible pression, il découvrit que lorsque la pression était abaissée, la cathode semblait émettre des rayons lumineux. Ces rayons ont été appelés « rayons cathodiques », c'est-à-dire des jets d'électrons libres. Cette propriété est utilisée dans des dispositifs d'affichage à rayons cathodiques, comme les tubes de télévision. Crookes fut un des premiers scientifiques à étudier ce qui s'appelle maintenant les plasmas. Il s'impliqua à la fin de sa vie dans la Society for Psychical Research dont il fut même président (étude des phénomènes paranormaux).


Crowley Aleister

Né le 12 octobre 1875 à Leamington Spa dans le Warwickshire et mort le 1er décembre 1947 à Hastings

Crowley est doté d'une personnalité aux multiples facettes, il est entre autres ; joueur d'échecs, alpiniste, poète, peintre, astrologue, adepte des drogues, etc. Mais il est surtout connu pour ses écrits sur l'occultisme et particulièrement pour le Livre de la Loi, le livre sacré de Thelema. Crowley est également membre influent de plusieurs organisations occultes : l'Ordre hermétique de l'Aube dorée, l'A.'.A.'. et de l'Ordo Templi Orientis.


D'Aquin Saint Thomas

Né en 1224/1225 au château de Roccasecca près d'Aquino en Italie du Sud, mort le 7 mars 1274 à l'abb

Religieux de l'ordre dominicain, célèbre pour son œuvre théologique et philosophique. Considéré comme l'un des principaux maîtres de la philosophie scolastique et de la théologie catholique, il a été canonisé en 1323, puis proclamé docteur de l'Église par Pie V, en 1567 et patron des universités, écoles et académies catholiques, par Léon XIII en 1880. Il est également un des patrons des libraires. Il est aussi qualifié du titre de « Docteur angélique ». Son corps est conservé sous le maître autel de l'église de l'ancien couvent des dominicains de Toulouse.


D'Espagnet Jean

Né vers 1564 et mort vers 1637.

Magistrat et alchimiste français, ami de François Viète [1]. Paradoxalement, il fut nommé juge dans les procès des sorcières du Pays basque.


De Villeneuve Arnaud

Né en 1238 et mort en 1311 ou 1313.

Il étudie la médecine à Montpellier jusqu'en 1260. Il court la France, l’Italie, la Catalogne, l’Espagne, tantôt médecin, tantôt ambassadeur. Il est le médecin personnel du roi d'Aragon à partir de 1281. À la mort du roi d'Aragon Pierre III le Grand, en 1285, il quitte Barcelone pour Montpellier. Il est maître-régent de l'école de médecine, entre 1291 et 1299. Sa renommée est immense : parmi ses patients, on compte trois papes et trois rois. Se piquant aussi d'être théologien, il est condamné par l'Université de Paris en 1299 : accusé d’hérésie, emprisonné pour ses idées de réforme de l’église, il est sauvé du bûcher par Boniface VIII, qu’il a guéri d’une maladie douloureuse. Précédé d’une sulfureuse réputation d’alchimiste, il est à nouveau emprisonné à Paris vers 1309, sous le pape Benoît XI : la Sorbonne fait alors brûler ses œuvres philosophiques. Il devient ambassadeur de Jacques II le Juste, roi d'Aragon et de Sicile. Réfugié en Sicile auprès de Frédéric d'Aragon pour fuir l’Inquisition, il est appelé à Avignon comme médecin par Clément V, pape de 1305 à 1314. Au cours d'une mission diplomatique, il meurt dans le naufrage de son navire, au large de Gênes en 1311.


Debray H.


Dee John

Né le 13 juillet 1527, mort le – 1608 ou 1609.


Descormiers (Phaneg) Georges

Né en 1866 et mort en 1945.

Fondateur de l'Entente Amicale Evangélique (dont Borredon, André Savoret, Michel de Saint-Martin) De famille bretonne, fonctionnaire des P T T, il publie "méthode de clairvoyance psychométrique", rencontre Papus fait partie du groupe indépendant d'études ésotériques, enseigne à l'école supérieure libre des sciences hermétiques.


Digby Kenelm

Né à Gayhurst dans le Buckinghamshire le 11 juillet 1603 et mort le 11 juillet 1665.

Fils de Everard Digby. Il est célèbre par son esprit et sa science et jouit de la faveur de Charles Ier d'Angleterre et s'attacha à ce prince pendant la guerre civile. Il fut emprisonné par ordre du Parlement; ayant obtenu sa liberté, il vint en France et fut chargé par Charles Ier de plusieurs missions. Lors de son séjour en France, il se lia d’amitié avec Descartes qu’il avait même engagé à chercher un moyen de prolonger indéfiniment la vie. Cependant il se rallia à Cromwell et resta sans emploi à la Restauration. Après la fin tragique de son père, on l'avait fait élever dans la religion protestante, mais il l'abandonna pour le Catholicisme, et même écrivit en faveur de sa nouvelle foi. Après avoir joué un rôle important lors des révolutions qui agitèrent l’Angleterre au milieu du XVIIe siècle, il se consacra exclusivement à la science.


Dorn Gérard

Né en 1530 et mort en 1584.

Alchimiste belge de la Renaissance. Il fut l'un des principaux promoteurs des doctrines de Paracelse, dont il traduisit et édita des œuvres en latin. S'inspirant de Trithème, il est également le premier à développer l'idée d'une alchimie spirituelle.


Duenech


Dujols Pierre

Né le 22 mars 1862 à Saint-Illide et mort le 1926.

Pierre Dujols passe une partie de sa jeunesse dans le sud de la France. Il suit ses parents à Marseille et devient l'élève des Jésuites à Aix-en-Provence. Il est journaliste à Marseille puis à Toulouse où il s'installe. Avec sa voix de baryton Pierre Dujols chante dans une chorale. Avec un ami il publie un livre-recueil de chansons populaires. Puis Pierre Dujols monte à Paris avec sa femme où ils résident au 47 rue Henri-Barbusse, nom actuel car cette rue fut rebaptisée. Est-ce un clin d'oeil du destin ? En effet Henri Barbusse fut un membre de la fraternité des Veilleurs de Schwaller de Lubicz. Pierre Dujols ouvre la "Librairie du merveilleux" au 76, rue de Rennes, à Paris, en 1909. Il est spécialisé dans l'ésotérisme.


Dupotet Denis, Jules Dupotet (Baron)

Né le 12 avril 1796 à Sennevoy-le-Haut et mort le 1 juillet 1881 Paris VIe, enterré au Cimetière de

Il est le fils de Jean-Baptiste, Charles Dupotet (Ricey-le-Haut 1763 - Paris 1832), seigneur de La Chapelle et de Sennevoy, et de Simone, Pierrette Babeau. Il avait épousé en premières noces Aglaé Saunier le 21 novembre 1833 à Paris, et en secondes noces Marie Isaure Hérault. Le patronyme de cette famille a évolué. A l'origine "Potet" est devenu "Depotet" et à partir de novembre 1702 avec la lettre patente du roi, il est devenu Dupotet de Cruzeville". En 1837, il exporte la pratique du magnétisme animal en Angleterre et forme notamment le médecin anglais John Elliotson. Il devint membre de la Société théosophique. Il publie le Journal du magnétisme de 1845 à 1861.


Eckartshausen Karl von

Né au château d'Haimbhausen en Bavière, 1752 et mort à Munich en 1803.

Il était fils naturel du comte Carl von Haimbhausen, par la protection duquel il fut nommé conseiller aulique, puis censeur de la librairie, 1780, et enfin conservateur des archives de Bavière, 1784. II a publié un grand nombre d'écrits : les plus connus sont un traité de la Création et un petit livre de théologie mystique intitulé : Dieu est l'amour le plus pur, 1790. Cet ouvrage, qui sous une forme chrétienne cache un pur déisme, eut un grand succès au XIXe siècle en Allemagne ; il a été traduit dans presque toutes les langues, notamment en français par Gosvin-Joseph-Augustin de Stassart. Il fut membre des Illuminés de Bavière.


Erdmann Hugo

Né le 8 mai 1862 et mort le 25 Juin 1910


Etteila Jean-Baptiste Alliette

Né en 1738 et mort en 1791.

occultiste français, resté célèbre pour avoir popularisé une forme de cartomancie – qu'il désignait sous le nom de cartonomancie – et repris la théorie sur le Tarot d'Antoine Court de Gébelin dans Manière de se récréer avec le jeu de cartes nommé Tarots. En 1788-89, il fit imprimer sa version du Tarot, mélange de Tarot de Marseille et d'influences égyptomanes. Éliphas Lévi le décrivait comme « un ancien coiffeur n'ayant jamais appris ni le français ni l'orthographe3. » Etteilla se présentait lui-même dans son Tarot comme professeur d'algèbre. En fait, il aurait d’abord été, comme sa mère, marchand grainier, puis, à partir de 1768 environ, marchand d’estampes


Figuier Louis

Né à Montpellier le 15 février 1819 et mort le 8 novembre 1894 à Paris.

Docteur en médecine en 1841, Figuier fut nommé, en 1846, professeur à l'école de pharmacie de Montpellier, puis à celle de Paris. Déjà connu des savants par de nombreux mémoires publiés de 1847 à 1854 dans les Annales des sciences, au Journal de pharmacie, Figuier s'est surtout rendu populaire par des écrits de science et d'histoire vulgarisées. Il tenta aussi de créer un genre nouveau, le « théâtre scientifique », une série de pièces ayant pour héros les grands inventeurs ou les grands savants ; cette tentative eut peu de succès. En 1855, Figuier remplaça Victor Meunier comme rédacteur du feuilleton scientifique de La Presse. Ses articles publiés chaque semaine depuis 1856 jusqu'à sa mort, ont été réunis dans un volume intitulé l'Année scientifique et industrielle ou Exposé annuel des travaux.


Flamel Nicolas

Né vers 1330 ou 1340, peut-être à Pontoise et mort en 1418 à Paris.

Bourgeois parisien du XIVe siècle, écrivain public, copiste et libraire-juré[1]. Sa carrière prospère, son mariage avec une veuve ayant du bien, et ses spéculations immobilières lui assurèrent une fortune confortable, qu'il consacra, à la fin de sa vie, à des fondations et constructions pieuses. Cette fortune, que la rumeur amplifia, est à l'origine du mythe qui fit de lui un alchimiste ayant réussi dans la quête de la Pierre philosophale permettant de transmuter les métaux en or.


Fleischer Johann Friedrich

Né le 17 avril 1690 à Leipzig, Sachsen. Décédé le 13 juin 1765 Frankfurt à l’âge de 75 ans


Fludd Robert

Né en 1574 à Milgate house dans le Kent et décédé le 8 septembre 1637 à Londres.

Cinquième fils d'Elisabeth Andros et de Sir Thomas Fludd, officier gouvernemental haut placé et trésorier de guerre pour l'armée d'Élisabeth Ire. Il fut élevé dans la religion de ses parents, c'est-à-dire l'anglicanisme. Il fut reçu maître ès-arts à Oxford en 1598. Mais, trouvant que sa formation était insuffisante, il entreprit, dans le but de perfectionner ses connaissances, un voyage qui dura six années, sur le Continent. Il parcourut ainsi l'Espagne, la France, l'Italie et l'Allemagne. C'est sans doute en Allemagne qu'il fut en rapport direct avec le mouvement rosicrucien[1]. De retour en Angleterre, il obtint son doctorat en médecine à Oxford le 16 mai 1605. Par la suite il se fixa à Londres. Ce n'est qu'à l'âge de 42 ans (1616), qu'il commença à écrire et à publier, et il ne s'arrêta plus, jusqu'à sa mort d'écrire des ouvrages hermétiques très volumineux.


Fourcroy Antoine-François

Né le 15 juin 1755 à Paris et mort le 16 décembre 1809 à Paris.

Chimiste français et un député à la Convention nationale.


Geber (Jâbir ibn Hayyân)

Né en 721 à Tous en Iran et mort en 815 à Koufa en Irak.

Il est le fils d'un apothicaire de la tribu des Azd qui fut exécuté pour avoir conspiré contre le califat des Omeyyades. Jeune homme, Jâbir fut envoyé en Arabie pour étudier le Coran et les mathématiques. Il devient ensuite le disciple du célèbre sixième imam chiite Jafar as-Sadiq. Il vécut la quasi totalité de sa vie à Koufa en Irak. Malgré ses inclinations au mysticisme (il fut appelé al-Sufa) et à la superstition, il reconnut clairement et proclama l'importance de l'expérimentation : « La première chose essentielle en alchimie, c'est que vous devez effectuer des travaux appliqués et des expériences, car celui qui n'effectue pas de travail appliqué et d'expérience n'atteindra jamais les plus hauts degrés de la connaissance. » Ses travaux constituèrent des avancées significatives à la fois sur les plans théoriques et expérimentaux. Ses livres influencèrent nettement les alchimistes européens et justifièrent leur quête de la pierre philosophale, Lapis Philosophicus.


Geoffroy Claude-François

Né en 1729 à Paris et mort dans cette même ville le 18 juin 1753.

Fils aîné de Claude Joseph Geoffroy et de Marie Denis, fille de François Denis, seigneur de Suisnes, et nièce de Jean Hellot. Il fait des études classiques, puis entreprend l’apprentissage de la pharmacie avec son père, académicien comme Hellot. Il est enregistré en 1747 au bureau de la compagnie des maîtres apothicaires, et il est reçu à la maîtrise en mai 1748. Il succède alors à son père dans l’officine familiale et dans les fonctions d’inspecteur de la pharmacie de l’Hôtel-Dieu. En vue de sa candidature à l’Académie royale des sciences, il lit un mémoire sur le bismuth. Il rédige ensuite trois notes sur l’analyse chimique de ce métal. Il est élu dans la section de chimie le 29 juillet 1752.En mars 1753, il présente à l'Académie une synthèse des notes précédentes intitulée Analyse chimique du bismuth de laquelle il résulte une analogie entre le plomb et ce semi-métal. Dans ce mémoire, il annonce des recherches ultérieures que sa mort prématurée l’empêche de mener à bien.


Girardin Jean Pierre Louis

Né à Paris le 16 novembre 1803 et mort à Rouen en 1884.

Formé au Collège de France à Paris, il fut professeur à Rouen, titulaire de la chaire de chimie (1828) à l'école d'agriculture jusqu'en 1857. Il contribua au développement de la chimie et fut membre correspondant de l'Académie de médecine. Successeur de Louis Pasteur à Lille, il devint doyen et professeur de chimie à la faculté des sciences de Lille de 1857 à 1862, où il publia de nombreuses études. Il supervisa également l'École des arts industriels et des mines de Lille (École centrale de Lille). Après avoir été recteur de l'académie de Clermont, il retourna à Rouen où il devient directeur de l'école des sciences appliquées.


Glaser Christophle

Né en 1629 à Bâle et mort vers 1672.

Il fait ses études de médecine et de pharmacie à l’université de Bâle. Après celles-ci, il voyage en Europe, notamment en Carniole, en Hongrie et en Transylvanie où il étudie notamment les mines. Dans les années 1650, il ouvre une officine à Paris. Antoine Vallot, surintendant du Jardin du roi, lui offre la chaire de chimie devenue vacante après le départ de Nicaise Le Febvre en 1660. Mais en 1665, Guy-Crescent Fagon reçoit la seconde chaire de chimie en remplacement d’Urbain Baudinot. Glaser se voit alors contraint de devenir l’assistant de Fagon, ce qui se fit non sans conflit. Il finit par quitter ses fonction en 1671. Il fut un temps soupçonné d’avoir confectionné le poison utilisé par la marquise de Brinvilliers dans l’affaire des poisons. Il publie en 1663 à Paris, le Traicté de la chymie, enseignant par une briève et facile méthode toutes ses plus nécessaires préparations qui comporte certaine partie d’alchimie basée sur cinq principes : esprit, sel, soufre, eau, terre.


Glauber Johann Rudolf

Né le 10 mars 1604 à Karlstadt am Main en Allemagne et mort le 16 mars 1670 à Amsterdam.

Fils d'un barbier, il fait des études de pharmacie, mais ne peut entrer à l'université. Il vécut et travailla successivement à Vienne, Salzbourg, Gießen, Wertheim, Kitzingen, Bâle, Paris, Francfort-sur-le-Main, Cologne et enfin Amsterdam à partir de 1655. Glauber fait partie des précurseurs de la chimie contemporaine. Ses travaux et ses expériences permirent la découvertes de plusieurs méthodes analytiques, et il fut le premier scientifique moderne à fabriquer de l'acide chlorhydrique. Parmi d'autres composés chimiques, Glauber découvrit le permanganate et le sulfate de sodium, qui fut baptisé d'après son nom (sel de Glauber).


GOOSSEN VAN VREESWIJK


Gorceix Bernard

Né en 1937 et décédé en 1984.

Ancien élève de l'École normale supérieure, il fut professeur à Paris. Il était spécialiste de l'ésotérisme, en particulier de la Rose-Croix et de la théosophie. Traducteur d'auteurs tels Paracelse, Jakob Böhme et Hildegarde de Bingen, il a également traduit des traités allemands d'alchimie du XVIe siècle ainsi que les manifestes de la Rose-Croix.


Gosset


Grillot de Givry


Guyton de Morveau Louis-Bernard

Né à Dijon le 4 janvier 1737 et mort à Paris le 2 janvier 1816.

En tant que chimiste, Guyton participe au Supplément de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert, à l'Encyclopédie Méthodique de Charles-Joseph Panckoucke dans les années 1780. Il réalise à Dijon, en 1784, deux expériences aérostatiques. Il propose également une première forme de classification chimique des éléments. Procureur général syndic du département de la Côte-d'Or en 1790, il est élu député à l'Assemblée législative en 1791. Réélu à la Convention nationale par le département de la Côte-d'Or, il entre le 6 avril 1793 au Comité de salut public. Il participa à la création du Calendrier républicain.


Hazelrigg John

Né en 1860 et mort en 1944.


Herbort Fiedrich

Né en 1764 et mort en 1833.


Hoefer Ferdinand

Né le 21 avril 1811 à Döschnitz (Thuringe) et mort le 4 mai 1878 à Brunoy.

Une fois ses études secondaires finies, il voyage à travers l’Allemagne, la Hollande, la Belgique et en 1830 se joignit à Marseille en tant que volontaire à l’expédition de Morée destinée à occuper la péninsule du Péloponnèse. Rentré en France, 1831, il devient enseignant. Il traduit en français la Critique de la raison pure de Kant et en même temps suit des études médicales qui lui permettent d’exercer quelque temps la médecine à Paris. En 1843 et en 1846, il obtient de la part du gouvernement des missions en Allemagne pour y étudier des questions de médecine et d’économie. Le 28 mars 1848 il est naturalisé français. En 1851 il prend la direction et écrit lui-même de nombreux articles de la Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours en 46 volumes qui est achevée en 1866. Édité par Ambroise Firmin-Didot, cet ouvrage est un concurrent de la Biographie universelle de Michaud, auquel il s'opposa lors d'un procès.


HOOGHVORST EMMANUEL D'

Né le 30 avril à Bruxelles


JEAN XXII (Jacques Duèze)

Né en 1244 à Cahors, mort en 1334 à Avignon.

Issu d'une famille de la bourgeoisie aisée de Cahors, devient pape en 1316, sous le nom de Jean XXII.


Jollivet-Castelot François

Né à Douai en 1868 et mort à Clairac en 1939.

Occultiste et alchimiste français. Créateur et président de la Société alchimique de France, il fonda et dirigea les revues Nouveaux horizons de la science et de la pensée (en 1897), et L'Hyperchimie - revue mensuelle d'alchimie et d'hermétisme (1896-1901), participa aux revues martinistes L'Initiation, Le Voile d'Isis. Il fréquenta les milieux occultistes parisiens de la Belle époque, devint l'ami de Papus, de Stanislas de Guaita, de Saint-Yves d'Alveydre.


Kaym Paul


Kelly (ou Talbot) Edward

Né le 1er août 1555 et mort en 1597.

Alchimiste, scribe et homme de loi anglais. Il était un ami de John Dee. Certains affirment qu'il pourrait être l'auteur du manuscrit de Voynich. Sa carrière au sein de la justice fut assez trouble avec des fraudes.


Khunrath Heinrich

Né vers 1560 et mort le 9 septembre 1605.

Disciple de Paracelse, il pratique la médecine à Dresde, Magdebourg et Hambourg, et il a peut-être occupé un poste de professeur à Leipzig. Il voyage beaucoup après 1588, faisant notamment un séjour à la cour impériale de Rodolphe II à Prague. En 1589, il y rencontre le mathématicien et astrologue anglais During John Dee alors en prison [réf. nécessaire]. En septembre 1591, Khunrath devient le médecin personnel du comte Rosemberk à Trebon. Il y rencontre probablement Johann Thölde[1], un des auteurs présumés des traités alchimiques de "Basile Valentin".


Kircher Athanasius

Né le 2 mai 1601 et mort le 27 novembre 1680.

Jésuite allemand, graphologue, orientaliste, esprit encyclopédique et un des scientifiques les plus importants de l'époque baroque. Après la formation spirituelle (noviciat) et l'approfondissement des langues classiques (humanités) avec l'étude des sciences à Paderborn (1618 à 1622) il continue sa formation en philosophie à Münster et Cologne, étudie les curiosités du monde physique à Heiligenstadt et, de 1625 à 1628, étudie la théologie à Mayence où il est ordonné prêtre (1628). Il enseigne alors l'éthique et les mathématiques à l'université de Wurzbourg, où il s'initie également à la recherche scientifique et aux langues orientales. Fuyant la guerre de Trente Ans, il se réfugie à Avignon où il construit un observatoire et publie un essai sur la gnomonique. Il est nommé professeur de physique, mathématiques et langues orientales au Collège Romain à Rome (1635). Dès 1646 on le libère de sa tâche d’enseignant pour qu’il puisse se consacrer entièrement à la recherche et l’écriture.


Lamy Claude Auguste

Né à Ney le 15 juillet 1820 et mort à Paris le 20 mars 1878.

Après des études secondaires à Poligny, Dole et enfin Paris, il intègre l'École normale supérieure et est condisciple de Louis Pasteur. En 1845, il est agrégé de physique et licencié en sciences naturelles. De 1848 à 1850, il commence sa carrière comme professeur de physique en collèges à Lille, Limoges puis Lille à nouveau. Il soutient sa thèse de doctorat à Paris en 1851. Il suit Louis Pasteur à Lille et obtient la chaire de physique de la faculté des sciences de Lille en 1854. Il enseigna aussi à l'École des arts industriels et des mines de Lille (École centrale de Lille) pendant 11 ans avant de rejoindre Paris où il obtient en 1865 la chaire de chimie industrielle à l’École centrale des arts et manufactures, comme successeur d'Anselme Payen.Membre de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, il devint président de la Société française de chimie en 1873.


Le Cosmopolite

Alexandre Seton ou Michel Sendivogius. Il s’agit probablement de l’Écossais Alexandre Seton (Alexander Sethon), mort en 1603, puis de Michel Sendivogius (Michał Sędziwój) (1566-1636), son disciple, qui aurait usurpé son pseudonyme ("Le Cosmopolite").


Le Pelletier Jean

Né en 1633 et mort à Rouen en 1711.

Jean Le Pelletier est l'auteur notamment de plusieurs ouvrages d'alchimie et d'un ouvrage curieux sur l'arche de Noé.


Lefèvre Nicolas

Mort en 1674.

Il s'était fait une certaine réputation tant par ses leçons que par un traité sur son art, lorsque, en 1664, Charles II l'appela en angleterre et lui confia la direction d'une pharmacie qu'il avait établie dans le palais St. James. Estimé de ce monarque et considéré des savants, Lefèvre fut nommé membre de la société royale de Londres, et mourut en 1674. On a dit que, grand admirateur de Paracelse, il prétendait avoir découvert, comme lui, un secret pour rendre ou maintenir toute la vigueur de la jeunesse dans un âge avancé, et qu'il en avait donné communication à Pierre Bayle. Quoi qu'il en soit de cette assertion, c'était un chimiste habile, et les gens de l'art louent l'exactitude avec laquelle il décrit les opérations et rend compte de leurs résultats. Il indique aussi les moyens de reconnaître la fraude dans les préparations pharmaceutiques.


Lemery Nicolas

Né à Rouen le 17 novembre 1645 et mort à Paris le 19 juin 1715.

Après des études qu'il fit au collège protestant de Quevilly, Nicolas entra en apprentissage en 1660 chez son oncle maternel Pierre Duchemin, apothicaire à Rouen. Au bout de six années passées chez son oncle à apprendre le métier d'apothicaire, il vint à Paris en 1666 pour travailler avec Christophe Glaser. Il se rend alors à Montpellier où de 1668 à 1672, il est pensionnaire d'Henry Verchant, maître apothicaire à Montpellier. De retour à Paris en 1672, il se mit en relation avec Bernadin Martin qui était l'apothicaire du prince de Condé. Vers le milieu de l'année 1683 il se rendit seul en Angleterre. Au bout se quelques mois il regagna la France et on le retrouve vers la fin de l'année à l'Université de Caen où il se fait recevoir docteur en médecine. Après le renouvellement de l'Académie royale des sciences par Louis XIV, le 20 janvier 1699, il est nommé associé chimiste le 28 janvier de la même année, puis pensionnaire chimiste le 23 novembre 1699 à la mort de Claude Bourdelin. En 1712, il est nommé directeur, mais gravement malade, il est contraint de démissionner le 6 mars 1715.


Leprince-Ringuet Louis

Né le 27 mars 1901 à Alès et mort le 23 décembre 2000 à Paris.

Physicien, ingénieur en télécommunications, historien des sciences et essayiste français.Louis Leprince-Ringuet, fils de Félix Leprince-Ringuet, directeur de l'Ecole des Mines, et petit-fils de René Stourm, de l'Institut, a été élève à l'École polytechnique, puis à Supélec de 1920 à 1923, puis à Télécom Paris, avant de devenir ingénieur au Service des câbles sous-marins. En 1929, il travaille avec le physicien Maurice de Broglie au laboratoire de physique des rayons X. C'est grâce à ce dernier, qu'il qualifiera plus tard de « père spirituel », qu'il commence à travailler sur ce qui deviendra sa spécialité, la physique nucléaire.Il enseigne la physique à l'École polytechnique de 1936 à 1969 (succédant à Charles Fabry) et au Collège de France de 1959 à 1972. À partir de 1949, il est membre de l'Académie des sciences. Il obtient de nombreux titres de reconnaissance par ses pairs tels que plusieurs prix de l'Académie des sciences et de la Société française de physique (Prix Félix Robin 1942). Il se définit lui-même comme physicien expérimentateur et accorde une grande importance à l'expérimentation.Catholique pratiquant, il a beaucoup réfléchi aux relations entre la science et la religion. Dès 1949, il est président de l'Union catholi


Libavius Andreas

Né en 1550 et mort le 25 juillet 1616.

Il est né à Halle en Allemagne, sous le nom d'Andreas Libau. Il a enseigné à Ilmenau et Cobourg puis est devenu professeur à Iéna en 1588. En 1597, il a écrit le premier livre de chimie systématique, Alchimie, qui inclut les instructions pour la préparation de nombreux acides, parmi lesquels l'acide acétique. Certains de ses écrits ont été publiés sous le nom Basilius de Varna.


Locques Nicolas De


Lulle Raymond

Né vers 1232 à Majorque et mort en 1316.

On ne sait pas grand chose de plus sur sa jeunesse, excepté qu'il épousa en 1257 Blanca Picany qui lui donna deux enfants : Domingo et Magdalena. Il devint très jeune le page du second fils du roi, et avec qui il est initié aux arts de la guerre. Rapidement les nobles prirent conscience de son intelligence. Il fût nommé précepteur de l'infant Jacques, premier fils du roi Jacques Ier d'Aragon et futur roi de Majorque. Son ascension à la cour est rapide. Il devient successivement sénéchal et majordome du futur roi Jacques II de Majorque. Vers 1267, pour ses 30 ans, Raymond affirme avoir eu durant cinq nuits consécutives des visions du Christ en croix[3]. Les impressions profondes provoquées par ces visions eurent pour conséquence de lui faire vendre ses biens et ses propriétés. Les fonds versé à son épouse et à ses fils en tant qu'héritage anticipé. Enfin Ramon abandonna sa famille pour se dédier au prêche sur les chemins.


Macquer Pierre Joseph

Né à Paris le 9 octobre 1718 et mort à Paris le 15 février 1784.

Professeur de chimie et de pharmacie au Jardin des plantes de Paris et membre de l'Académie des sciences, Macquer est connu surtout pour son opposition à Antoine Lavoisier. Il introduit à la manufacture de Sèvres en 1768 la fabrication de la porcelaine de Saxe. Ses ouvrages ont été longtemps des textes de référence, son Dictionnaire de la chymie est notamment le premier ouvrage à reprendre les notions chimiques par ordre alphabétique.


Maier Michael

Né en 1569 à Kiel dans le duché de Holstein et meurt en 1622 à Magdebourg.

De 1587 à 1591, il étudia à l'Université de Rostock la physique, les mathématiques, la logique et l'astronomie et la médecine. Il retourna chez lui en 1591, sans avoir achevé de diplôme, peut-être par manque d'argent. Il étudie la philosophie et la médecine à Rostock(1587), Francfort-sur-l'Oder (1592), et Padoue. Il obtient son doctorat de médecine en 1596 à Bâle, et revient à Rostock pour exercer. Il pratique également brièvement vers 1601 à Konigsberg et à Dantzig. Vers cette époque il commence à s'intéresser à l'alchimie. En 1608 il va à Prague, et en 1609 il devient médecin et conseiller impérial de Rodolphe II, du fait de la passion de l'empereur pour l'alchimie et l'occulte.Entre 1611 et 1616, Maier visite en Angleterre la cour de Jacques Ier, et sert aussi d'autres princes allemands, en particulier le prince de Nassau, grand protecteur de l'alchimie.


Malaguti M.F.

Menbre correspondant de l'institut doyen de la faculté des sciences de Rennes. Chevalier de la légion d'honneur.


Malbec de Tresfel Jean


Mermet Achille Ernest Mermet

Né en 1849 à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne), mort en 1919.

Boursier d’État, il entre à l'école normale d'enseignement spécial de Cluny (Saône-et-Loire, Bourgogne), d'abord comme élève puis comme préparateur (1869-1873). Il est affecté en septembre 1875 au lycée Charlemagne à Paris (Seine) comme chargé de cours, devient professeur en 1877. Il enseigne au lycée Charlemagne pendant trente-quatre ans, prenant plusieurs congés de maladie car il aurait contracté la typhoïde. En même temps que son enseignement, Achille Mermet assure un travail de recherche comme chef de laboratoire à l’école centrale. Auteur de quelques mémoires, lauréat et membre de plusieurs sociétés savantes, il écrit plusieurs lettres à la revue La Nature, par exemple en 1883 sur les creusets de nickel ou en 1884 sur l’explosion du verre trempé. Achille Mermet est l’auteur de Manipulations de chimie - Métalloïdes, paru en 1885 chez P. Dupont.


Montfaucon de Villars Abbé N. de

Né en 1635 à Alet, près de Toulouse.


More Henry

Né le 12 octobre 1614 à Grantham, décédé le 1er septembre 1687 à Cambridge.

Henry More est le onzième enfants et petit dernier issu d'une famille aisée. Il est scolarisé à l'école de sa ville natale, Grantham (Lincolnshire). Il entre à quatorze ans au collège aristocatique d'Eton[1]. En 1631, il entre au Christ's College de l'Université de Cambridge au moment où John Milton le quittait. Il subit l'influence de W. Chappell, Benjamin Whichcote et Ralph Cudwort. Il se consacra à l'étude de la philosophie et se montre fasciné à la fois par le platonisme et la théologie allemande. En 1635, il obtient son Bachelor of Arts et sa maîtrise en 1639. A cette même date, il devint membre de son collège, pour près de cinquante ans. Il accepta en 1675 un prébende de la cathédrale de Gloucester.


Mylius Johann Daniel

Né en 1583 et mort en 1642.

compositeur pour luth et auteur alchimique. En alchimie il fut l'élève de son beau-frère Johann Hartmann (1568-1613), qui tint à l'université de Marburg la première chaire de « Chymie » en Europe à partir de 1609.


Mynsicht Adrian Von

Né en 1603, mort en 1638.


Olding W.


Paracelse (Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim)

Né en 1493 ou 1494 à Einsiedeln (près de Zurich) en Suisse centrale, mort le 24 septembre 1541 à Sal

Il poussera les études de chimie sous les instructions de trithème. Il devint en 1522 chimiste et médecin diplomé. Il se fait nommer paracelse car il se dit plus que celse (medecin romain Aulus Cornelius Celsus, est l'auteur de «Arte medical»), devient médecin itinérant et commence à faire parler de lui dans les cours d'europe et dans les grandes villes où il passe. Plusieurs guérisons dites mystérieuses lui sont attribuées ce qui fait naitre la renommée. Il critique la médecine établie et malgré ses détracteurs impose ses vues à beaucoup. Il se nomme prince des deux médecines. Il à une personalité que certains disent caustique et le propos franc, muni d'une langue acérée qui fait naitre rapidement la polémique, anti conformiste, certains y verrons même un révolutionnaire.


Pauwels Louis

Né en Belgique le 2 août 1920 et mort le 28 janvier 1997.

Journaliste et écrivain français.


Pernety Antoine-Joseph

Né à Roanne le 23 février 1716 et mort à Avignon le 16 octobre 1796.

Il découvre l'hermétisme, en 1757, dans la bibliothèque de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés. Extrêmement cultivé et érudit, en 1762-1763, il partit aux îles Malouines en tant qu’aumônier et naturaliste. Revenu en France, il se défroqua et se rendit pour la première fois à Avignon où il entra dans la loge des Sectateurs de la Vérité. Pour fuir l'Inquisition, il dut s’exiler à Berlin auprès de Frédéric II de Prusse, qui le nomma conservateur de sa bibliothèque. Il put dès lors continuer ses recherches sur le Grand Œuvre et se lança dans l’étude de vieux grimoires. Il se passionna pour les doctrines mystiques du suédois Emanuel Swedenborg et il fonda, avec le comte polonais Grabienka, les Illuminés de Berlin. Son prosélytisme ne plut point au roi qui le renvoya. Accompagné du comte, il revint à Avignon et accepta, fin 1784, l'invitation du marquis de Vaucroze pour fonder le Temple du Mont Thabo. Arrêté lors de la révolution Français, il trouva refuge chez l'avocat Vincent-Xavier Gasqui qui l’installa dans son Hôtel de la place des Trois Pilats.


Petrus Bonus (Pietro Bono)

Médecin et alchimiste du XIVe, de Ferrare. Il est l'auteur en 1330 d'un traité alchimique et mystique qui aura une influence importante à la Renaissance, la Pretiosa margarita novella (La nouvelle perle précieuse).


Philovite


Piccolpassi


Poisson Albert

Né en 1868 et mort en 1893.

Il fut un romantique érudit, passionné d'alchimie. A 22 ans, en 1891, il publie chez Chacornac ce qui s'avérera être son livre principal : Théories et symboles des alchimistes, souvent réédité depuis. Parfois considéré comme un jeune Adepte, il meurt en 1893, à 24 ans, sans avoir jamais cessé sa quête.


Porta Giambattista della

Né à Vico Equense vers 1535 et mort à Naples le 4 février 1615.

un physicien, opticien, philosophe, cryptologue et alchimiste italien. Ses travaux et exposés sur les lentilles passent pour avoir fortement inspiré la fabrication de la première lunette en 1590. Élevé par un oncle déjà fort instruit, le jeune surdoué Giambattista composait à dix ans des discours remarquables en italien, grec et latin. Prodige d'érudition, il avait à peine 15 ans lorsqu'il composa sa Magie naturelle. Toute son œuvre témoigne de son goût pour le merveilleux. Il fut le fondateur de l'académie des Otiosi, puis de l'académie des Secrets dont le nom éveilla des soupçons de magie. Le pape Paul III la fit supprimer et interdit à della Porta de se mêler plus longtemps d'« arts illicites ». Della Porta installa dans sa maison un riche cabinet de curiosités qu'il faisait visiter à tous les savants étrangers. Il en fit les honneurs à Peiresc. Il contribua fortement à répandre le goût des sciences physiques et naturelles. On lui doit la découverte de la chambre noire, de nombreuses expériences d'optique. Il a beaucoup écrit sur les miroirs plans, convexes et concaves. En 1563, della Porta expose dans son livre De Furtivis Literarum Notis, vulgo de ziferis les connaissances en cryptologie connues jusqu'à cette époque.


Rhumelius Jean Pharamond


Ricordeau Joseph


Ripley George

Né en 1415 et mort en 1490.

On sait très peu de choses de sa vie. Chanoine régulier au prieuré des Augustins de Bridlington, il obtint une dispense papale pour étudier en Angleterre et à l'étranger pendant plusieurs années. Il dédia au roi Édouard IV d'Angleterre son célèbre poème The Compound of Alchemy or The twelve gates (Le composé d'alchimie ou les douze portes) (1470-1471). Il est également l'auteur du Medulla Alchimiae (La moelle de l'alchimie)(1476), et d'une Cantilena (Chanson). Pour l'essentiel, il reprend les théories alchimiques du corpus pseudo-lullien (l'ensemble des textes alchimiques écrits sous le nom de Lulle après sa mort). Du XVIe au XVIIe, Ripley fut abondamment commenté et cité, et de nombreux traités d'alchimie lui furent attribués ou furent écrits sous son nom.


Rivot Louis-Edouard

né le 12 octobre 1820 et mort le 24 février 1869.

De la promotion de 1840 de Polytechnique mort Ingénieur en chef. Il a passé toute sa carrière comme professeur à l'École des Mines de Paris. Il avait succédé à Ebelmen, en 1853, dans la chaire de Docimasie. Si cette science a constitué l'objet plus spécial de son oeuvre, Rivot s'est également occupé avec succès de métallurgie et d'exploitation de mines, non seulement au point de vue scientifique et didactique, mais aussi au point de vue pratique, notamment comme conseil de la Compagnie de Vialas et Villefort, dont il a amené pendant un certain temps les exploitations de plomb à une prospérité remarquée. Son oeuvre publiée est considérable. En dehors de nombreux Mémoires, dont plusieurs fort étendus et fort importants, insérés principalement dans les Annales des Mines, il a laissé un Traité de Docimasie en quatre volumes, et deux volumes sur le Traitement des substances minérales. Les déductions tirées par lui de ses observations sur les filons de Vialas, et notamment ses vues sur l'enrichissement des filons d'après une direction déterminée, ont joui, pendant un certain temps, il y a quelque trente ans, d'une grande notoriété. L'extension qu'il avait voulu donner à sa théorie devait la ruiner.


Rosenkreutz Christian

Ce nom apparaît pour la première fois dans les Noces chymiques de Christian Rosenkreutz sous la plume de Johann Valentin Andreae en 1616. Ce texte constitue le troisième manifeste rosicrucien, ne contient pas d'éléments biographiques, mais est un récit allégorique où l'on peut retrouver la description détaillée d'un processus alchimique traditionnel[1]. Différentes hypothèses, narrations ou récits tournent autour de cette figure énigmatique qui a fait couler beaucoup d'encre, principalement chez ceux qui s'estiment, à un titre ou un autre, les propagateurs de l'enseignement de Rose Croix.


Rupescissa Johannes de

1310-1366

Né près d'Aurillac, il alla faire ses études de théologie à l'université de Toulouse de 1327 à 1332, puis revint à Aurillac où il entra chez les Frères mineurs. Auteur d'écrits critiques et prophétiques, rédigés dans un style à la fois poétique et grandiloquent, il s'attaque au haut-clergé, aux puissants, et prévoit une grande révolution qui abolira tous leurs privilèges et renversera la royauté. Il passa la majeure partie de ses vingt dernières années emprisonné dans une cellule à Avignon, sous les accusations d'hérésie, de fausses prophéties et de magie. En alchimie, il est l'introducteur de la notion de quintessence, qu'il déclarait pouvoir obtenir par distillations successives de l'aqua ardens (l'alcool). « Il légua ainsi à la postérité l'image d'un Arnaud de Villeneuve inventeur de l'analogie [alchimique] lapis = christus et d'une alchimie médicale dont il tira parti en s'appliquant par ses propres travaux à livrer au monde un puissant médicament régénérateur, seul remède capable d'anéantir les effets désastreux de l'Antéchrist : l'alcool. »


Saint Martin Louis Claude De

Né le 18 janvier 1743 à Amboise et mort à Aulnay (près de Sceaux) le 13 ou le 14 octobre 1803.

Dès l’enfance, l’éducation que lui prodigue une belle-mère éclairée favorise chez lui l’épanouissement de nobles sentiments et d’une grande sensibilité d’âme. Après des études de droit, il devient avocat, conformément au désir de ses parents. Mais la profession ne lui plaît guère, et grâce à l’appui d’un ami influent, il obtient en 1765 (à 22 ans) un brevet de sous-lieutenant au régiment de Foix alors stationné à Bordeaux. La carrière militaire devait à cette époque laisser beaucoup de loisirs, car Louis-Claude de Saint-Martin avait pour but en la choisissant de se ménager davantage de temps pour poursuivre ses études ésotériques. Par l’entremise d’un de ses amis du cercle des officiers, le capitaine de Grainville, Saint-Martin est admis dès 1765 dans l'Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers, fondé quelques années plus tôt par le théosophe thaumaturge J. Martinès de Pasqually. Dès 1775, il se détache des voies actives de la magie pour s’orienter dans une direction de plus en plus « intérieure » : le Réparateur a, selon lui, montré la voie d’un contact direct avec le divin, par la prière.


Savoret André

Né en 1898 et mort en 1977.


SCHEELE Charles-Guillaume

Né à Stralsund en 1742 et mort en 1788.

Il parvint avec beaucoup de peine à devenir propriétaire d'une pharmacie à Kœping, et fut nommé membre de l'Académie royale de Stockholm. On lui doit la découverte de plusieurs principes chimiques (oxygène, chlore, manganèse, molybdène, hydrogène arseniqué, hydrure de soufre, acides lactique, gallique, hydrocyanique, etc.), et il figure, avec Bergmann, son ami, parmi les créateurs de la chimie organique. Ses Traités et Mémoires (insérés d'abord dans le recueil de l'Académie de Stockholm) ont été publiés sous le titre de Collection des recherches de C. G. Scheele sur la physique et la chimie, Berlin, 179:3. Diétrich a trad. en français son Traité de l'air et du feu, Upsala, 1777, qui passe pour son chef-d'œuvre. On doit à M. Cap une Etude biographique sur Scheele, 1868.


Schweighardt Theophilus


Sedir (Yvon Le Loup) Paul

Né le 2 janvier 1871, mort le 3 février 1926.

Yvon Le Loup naquit rue de la Lainerie à Dinan, en Bretagne, le 2 janvier 1871. Il ne vécut pas longtemps dans sa Bretagne natale; la plus grande partie de son enfance se déroula à Paris. Il entra à la Banque de France le 28 octobre 1892 comme « agent auxiliaire » et il resta vingt ans dans le même service des « Dépôts de titres ». Il étudiait l'occultisme en autodidacte depuis environ deux ans, quand il fit la connaissance de Papus (Dr Gérard Encausse) en 1889 à la « Librairie du Merveilleux ». Papus lui ouvrit sa bibliothèque personnelle. Par son intermédiaire, il rencontra Stanislas de Guaita qui lui donna aussi accès à sa bibliothèque. Via Charles Barlet, il devint membre de l'« Hermetic Brotherhood of Luxor ». Il s'affilia à l'Église Gnostique de Jules Doinel où il fut consacré évêque sous le nom de Tau Paul, évêque de Concorezzo. Avec Philipon, qui se faisait appeler Jean Tabris, il rénova la Maçonnerie de Misraïm. Il fut membre de la Société Alchimique de France de François Jollivet-Castelot. En 1897, il rencontre à Lyon, Maître Philippe.


Sendivogius (Michał Sędziwój) Michael (Michał Sędziwój)

Né en 1566 et mort en 1636.

En 1590 il entre à l'université de Leipzig, et rencontre en Allemagne l'alchimiste Alexander Seton. En 1591 il est à l'université de Vienne. En 1593 il entre au service de l'empereur Rodolphe II de Habsbourg. En 1597-1598, sur l'ordre de Rodolphe II, il voyage en Orient. En 1599, il est accusé d'être impliqué dans la mort d'un riche marchand et est emprisonné. Libéré, il quitte Prague pour la Pologne, où il se met au service du roi Sigismond III. Il est rappelé à Prague en 1602 comme conseiller privé. En 1605, lors d'une mission diplomatique pour délivrer Alexander Seton d'une prison de Saxe, il est lui-même emprisonné brièvement à Stuttgart par le duc Frédéric de Wurtemberg. Il rentre en Pologne après 1607, et installe des forges et des fonderies à Krzepice. Vers 1619, il se lie avec l'empereur Ferdinand II, pour lequel il installe des fonderies en Silésie. En 1626 il est nommé conseiller privé.


Starkey (Eyrénée Philalèthe) George

Né aux Bermudes en 1628, mort à Londres en 1665.

Son père, était un pasteur calviniste puritain d'origine écossaise. George Starkey fait ses études à Harvard entre 1643 à 1649. Il pratique la médecine à Boston de 1646 à 1650, avec l'aide de John Winthrop Jr et en Angleterre de 1650 à 1665, où il se lie aux cercles puritains de Samuel Hartlib. Il se lie aussi avec le physicien et chimiste Robert Boyle. Sous le pseudonyme d'Eirenaeus Philalethes, il écrit des traités alchimiques qui circulent sous forme de manuscrits et sont principalement publiés après sa mort : The Marrow of Alchemy (1654), Introitus apertus (1669) et Ripley Reviv'd (1678). Son oeuvre la plus célèbre est son Entrée ouverte au palais fermé du Roi. Il publie également des traités d'alchimie sous son nom : Natures Explication and Helmont's Vindication (1657), et Pyrotechny Asserted (1658).C'est un partisan de la médecine helmontienne (du médecin et alchimiste hollandais Jean-Baptiste van Helmont (1577-1644), qu'il défend dans des pamphlets de la fin des années 1650 au début des années 1660. Il est l'un des promoteurs de la Society of Chymical Physicians (Société des Médecins Chymistes) en 1665. Il meurt la même année de la peste qu'il a contracté en soignant des malades.


Sthall et Newton


Suchten Alexander von

Né en 1520 à Dirschau (Tczew) ou Danzig (Gdańsk), mort le 7 Novembre 1575 à Linz.


Thomas M.V.


Trévisiane Bernard


Trimosin Salomon

Prétendument maître de Paracelse,apparaît pour la première dans un recueil de traités alchimiques publié à Rorschach en 1598 en allemand : l' Aureum vellus (La toison d'or).


Van Helmont Jean-Baptiste

Né à Bruxelles le 12 janvier 1579 et mort à Vilvorde le 30 décembre 1644.

D'origine noble, Jean-Baptiste van Helmont décrocha son diplôme de philosophie à l'âge de 17 ans à l'Université du duché de Brabant (devenue l'Université catholique de Louvain). Il suivit par ailleurs au collège des jésuites les cours du professeur Martín Antonio Delrío‎, maître de conférence de magie. Ses œuvres complètes furent publiées en 1648 par son fils Franz Merkurius (François-Mercure) sous le titre Ortus medicinæ, vel opera et opuscula omnia, ce qui lui attira également les foudres de l'inquisition.


Vaughan Thomas

Né en 1622 et mort en 1666.

l entre au Jesus College d'Oxford en 1638, où il étudie pendant dix ans, en pleine première révolution anglaise. Il devient ensuite recteur de la paroisse de Llansanffraid, et entreprend des études de médecine, avant d'être évincé en 1650, en raison de ses opinions royalistes. En 1651, il épouse sa femme Rebecca, qui deviendra également sa partenaire de laboratoire. Tous deux poursuivent leur vie à Londres. Selon la théorie la plus probable, Thomas Vaughan serait le véritable auteur de plusieurs traités alchimiques publiés sous le pseudonyme d'Eugène Philalèthe1 (à ne pas confondre avec Eyrénée Philalèthe, alchimiste également et contemporain de Vaughan) , dont beaucoup firent polémique dans le monde universitaire anglais de l'époque. Celui-ci a d'ailleurs confessé avoir longtemps cherché la pierre philosophale.Thomas Vaughan meurt en 1666, dans des circonstances mystérieuses. Il aurait inhalé accidentellement du mercure au cours d'une expérience dans son laboratoire.


Vigenere Blaise de

Né le 5 avril 1523 à Saint-Pourçain-sur-Sioule et mort en 1596.

Diplomate, cryptographe, alchimiste et astrologue français. Vigenère, né à Saint-Pourçain, embrasse une carrière diplomatique, qu’il poursuivit pendant plus de trente ans, prenant sa retraite en 1570. À 24 ans, il entre au service du duc de Nevers. En 1549, il visite Rome au cours d’une mission diplomatique de deux ans et il y retourne en 1566. Pendant ces deux séjours, il entra en contact à la fois avec des livres traitant de la cryptographie et avec des cryptologues.


Vitecoq Pierre de


Von Meyer Johann Friedrich

Né en 1772 et mort en 1849.

D'abord avocat, cet intellectuel mène une carrière de juriste tout en s'adonnant à la littérature. En 1801, a la suite d'une expérience spirituelle marquante, il passe de l'esthétisme rationalisant à la foi biblique. Il s'intéresse alors à la mystique, à la kabbale, à l'astrologie, à l'arithmosophie, au magnétisme, et plus spécialement à l'alchimie. Lecteur attentif du Philosophe inconnu, il contribue avec Matthias Claudius, Kleuker et Gotthilf Heinrich von Schubert, à faire connaître Saint-Martin en Allemagne.


Von Mynsicht Adrian

Né en 1603 et mort en 1638.


Wallachin Dorothea juliana


Zecaire Denis

Né en 1510 et mort en 1556.

Il est donc né en Guyenne, dans l'actuelle Aquitaine, avec Bordeaux comme capitale. Il fit de brillantes études au collège des Arts de Bordeaux, puis à la faculté de droit de Toulouse. Là, il se met à expérimenter l'alchimie, apprise auprès d'un maître à Bordeaux. Il fut demandé à Pau par le roi de Navarre (Henri II de Navarre) qui, vers 1545, lui promet 4000 écus pour avoir le secret de la transformation du cinabre en argent. Il est mort en 1556. Selon Mardochée de Delle, poète à la cour de Rodolphe II, il aurait été assassiné à Cologne par un domestique qui lui vola et son épouse et sa poudre de projection.